Sucré ou salé ?

Je souhaitais vous donner un aperçu de la nourriture que je vais ingérer demain.

En effet, et vous vous devez d'être informé, je participe au Trail des Poilus, 47 km avec des "risques d'embourbement".

Je vais donc m'élancer pour un effort de plus de 5 heures. Sachant que je peux ingurgiter de grandes quantités,  ce que j'emporte peut sembler dérisoire. Et vous liriez les compositions que vous vomiriez.

Et c'est un risque, car les effets de l'effort sur l'appareil digestif se font sentir entre 1/2 h et 3/4 d'heure, temps après lequel je commence à m'hydrater et à envoyer du sucre, sous toutes ses formes, à mon organisme.

Sur la course de demain, il n'y a que deux ravitaillements qui risquent d'être pris d'assaut et donc susceptibles d'être "découverts" lors de mon passage; je suis en train de penser que je vais rajouter quelques barres de céréales à mon paquetage.

Car il y a un autre élément à prendre en considération: le poids ! Vous dites: "il exagère, des tubes de plastique contenant de la gelée et de l'eau, c'est pas lourd."

Pratiquement, cela fera deux litres d'eau et 500 g de produits embarqués sur le dos, pour courir. Faites le calcul. La dépense énergétique supplémentaire due au poids du sac et au sac lui - même n'est pas négligeable.

Pour conclure, je ne bois plus de tord-boyaux (synonyme: "casse-pattes" dixit Le petit Robert) mais j'ai trouvé une méthode pour rappeler à mon estomac et mes intestins le bon vieux temps.