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De Berlin à Wambrechies
4 février 2012

Bedoule au Mont Saint Aubert

Il me faut toujours un certain temps pour "digérer" une course et pouvoir écrire, au risque de perdre des moments, mais ce temps est nécessaire, ne serait - ce que pour tenir sur mes guiboles.

Je pourrai également m'arréter au titre mais je sais que vous êtes impatients de lire la suite !

Le mont saint Aubert, à une encablure de Tournai, est un lieu charmant le printemps ou l'été, pour se promener avec les enfants: une foret, un mini golf, un établissement de villégiature avec son bar et sa terrasse et une vue incomparable sur la plaine tournaisienne.

Mais depuis quatre ans, le dernier week end de janvier, se court le "Trail du Mont". Cela aurait été mon premier trail il y a trois ans, dans la neige.Et depuis....

2012 s'annoncait comme un bon cru, et ce fut le cas:

  • un petit froid se glissant dans le moindre recoin;
  • un plafond bas nuageux ne laissant espérer aucun soutien calorifique solaire;
  • près d'une semaine de précipitations qui a rendu le sol spongieux et la terre boueuse...

C'est ce dernier point que nous allons rapidement vérifier. Mais avant, comme à mon habitude, emporté par la foule, j'entame la première boucle du parcours avec une certaine allégresse.trompé par ceux qui n'ont choisi que la petite distance (17km).

Je retiens de cette première boucle que j'ai été en mode "sanglier" car le parcours comportait de nombreux passages dans la forêt, avec force descentes et montées, avec une épaisse couche de feuilles mortes ou de terre assez meuble. Très cross quoi !

A la différence de l'année passée, j'ai pris le temps de me restaurer et de boire lors des ravitos qui ont la particularité d'être placés dans les étables de fermes situées autour du mont: un viandox en compagnie de génisses, c'est toujours revigorant.

Si le peloton n'a eu qu'un aperçu lors de cette première boucle de la bédoule, je peux dire que la première partie de le seconde boucle a du satisfaire tous les fans du mélange terre/eau: jusqu'aux chevilles, sur des chemins tortueux, des prairies détrempées.

Résultats: des abandons impromptus de chaussures, des gadins et des chutes et surtout la froidure qui s'insinue durablement entre les orteils...Heureusement, sauf pour le dernier point, rien de cela ne n'est arrivé.

J'avais solidement arrimé mes pompes et je possède un sens de l'équilibre hors du commun: comme pour la première boucle, grand plaisir que de se laisser entraîner dans la pente, même glissante. C'est grisant de faire des conneries...

Mais tout cela se paie et les 7 derniers kilomètres, qui nous ont emmené plus loin dans la campagne sur des chemins de "tracteur" ont été longs. Sans la protection de la foret, le froid s'est accentué et le poids des basket aussi.

Tout cela pour vous dire que je termine 49ème sur 250 et 20ème de ma catégorie, en 3H30 pour 34 bornes. Avec des doigts très, très froids et une soupe à l'oignon pour me réchauffer.

Outre - quièvrain, l'organisation est top! Je serais de la partie l'année prochaine.

 

 

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