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De Berlin à Wambrechies
27 novembre 2011

Un trail extreme à Lille

Quand la citadelle est un terrain de sport.


Il faisait froid dimanche passé quand le coup de feu du départ fut donné.

Le quartier des Bois blancs était encore engourdi par la brume matinale, une quarantaine de coureurs s'est élancée le long de la Deule.

Arrivé tôt, j'étais pressé d'en découdre avec le bois de la citadelle ; comme à mon habitude, je sais que je suis parti trop rapidement.

Remontée vers le Colisée (maison folie de Lambersart), traversée du canal et entrée dans le parc. Nous suivons le bras du canal en remontant vers le zoo, virage à gauche avant la passerelle du dit zoo et plongée vers les buttes boulonaises...vient après l'entrée dans l'enceinte de la citadelle et début des négociations avec les montées et descentes le long des fortifications. Traversée de la douve toujours tant redoutée tant la poutre est rendue glissante par les passages des concurrents précedents.

Sur ce premier tour, les pentes ne sont pas encore trop savonneuses et dans l'ensemble le parcours ne sera pas trop exigeant techniquement. Les racines effleurant la surface restent cependant des pièges à éviter.

Sortie de la citadelle près de la future plaine de jeux, anciennement stade Grimonprez Jorris. Nous filons vers l'extremité du vieux Lille en coupant par les chemins de contrebandiers ; je vous y emmenerai, ça vaut le détour...retour le long du canal et replongée dans la foret du "poumon vert" lillois.

C'est dimanche et le parc commence à se remplir de familles. Traversée du canal et retour vers le Colisée...nous survolons de nouveau les flots pour attaquer les "pyramides" ; leur parcours y est différent de l'année passée, plus cross dirais - je. Remontée et traversée du pont de Bois Blancs, canal et zig zag devant la salle Gagarine.

Le premier tour s'est fait sur un nuage, le début du second sur la même cadence. Bien evidemment, m'étant levé avant le soleil, la faim est venue et les maigres gels énergétiques associés à des boissons de l'efforts n'ont fait que creuser un trou dans mon ventre qui s'est dangereusement mis à gargouiller, impossible d'avaler quoique ce soit.

Les concurrents des autres distances viennent égayer la solitude du coureur au long cours, les sprinters du 15 km portant aussi un coup au moral, passant comme des fléches alors que la fraicheur m'a quitté depuis longtemps.

La fin du second tour et le commencement du troisième ressemblèrent à un vélo dont la chaine est coincée dans le dérailleur par manque de lubrifiant. Donc, marche, à plusieurs reprises puis allez, parce qu'il faut bien finir, reprise de la course avec hydratation, une soif intense en fait et arrivée en 4H23 après 43,5 km au GPS. 7 minutes de plus que l'année passée.

Mais pas de deception car cette course, fin de saison, n'est que le début de cette année de défis ! !

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